C'est l'occasion de se reconnecter avec la nature en célébrant la flore et la faune dont la protection est indispensable.
La Journée mondiale de la vie sauvage a été décidée par l'ONU le 3 mars en référence à la date à laquelle la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a été adoptée en 1973.
Concernant la vie animale, l'objectif est de sensibiliser la population à l'importance du combat contre les prédateurs humains des animaux sauvages, contre les trafics d'espèces, le braconnage et à leurs conséquences sur un plan économique, social et environnemental.
ll semble également essentiel de protéger les sites abritant des espèces menacées, tant pour la faune que pour la flore.
L'exploitation illégale intensive des forêts, et abattages de bois précieux, demeurent également un danger, à l'exemple du Gabon où la survie du kevazingo est menacée. Cet arbre d'un rouge flamboyant au tronc de 2 m de diamètre est très convoité par les Asiatiques pour la fabrication de meubles, instruments de musique, marqueterie de luxe, et se vend entre 1 500 et 3 000 € le mètre cube.
Dans le nord du Gabon, près des frontières avec le Cameroun et la Guinée équatoriale, il est courant de voir débarquer dans les villages les pillards d’or vert qui usent de multiples combines pour parvenir à leurs fins.
C'est un trafic de grande ampleur qui se chiffre à l'équivalent de millions d'euros et qui touche également l'ébène, le palissandre et le bois de rose dans d'autres pays d'Afrique.
Parmi les autres critères d’illégalité le diamètre autorisé pour la coupe n'est parfois pas respecté. C'est le cas de l’afrormosia, classé à la CITES et dont l'abattage et le commerce sont soumis à des règles très strictes auxquelles ne se conforment pas toujours les exploitants, et pourtant très importantes pour la régénération des essences.
C'est pourquoi les importateurs européens sont invités à être très exigeants.
Il est à noter le braconnage de plus en plus pratiqué, en raison du commerce illicite de l'ivoire et des cornes de rhinocéros.
L'objectif est de réduire ces crimes liés à la vie sauvage en adoptant des décisions judicieuses destinées à préserver les sites qui abritent quelques espèces menacées parmi les plus emblématiques.
Restons en France en cette belle journée de la vie sauvage pour admirer les sommets encore enneigés sous le ciel d'un bleu étincelant et profiter de l'air pur de nos montagnes ou de nos forêts. L'aurore ou la tombée de la nuit sont propices à apercevoir peut-être un chevreuil, un sanglier, ou à croiser une renarde et ses petits...
Il est si rare d'écouter la musique du silence enjolivée par le chant d'un coucou ou le murmure de l'eau d'un ruisseau, si rare de sentir le parfum de la mousse, et pourquoi pas, ce 3 mars, des premiers champignons de printemps qui embaument la forêt. Avec un peu de chance, les marasmes des oréades qui poussent à la fonte des neiges seront peut-être au rendez-vous...
La nature et sa vie sauvage sont si belles ! Protégeons les.
Place au quiz de culture générale sur le thème "sauvage" en tout domaine.