On en verra décidément de toutes les couleurs... Du ''Black Friday'' au ''Sunday Fraise'', va-t-on finir par s'y perdre ou s'y retrouver ? Quelques éclaircissements - pour celles et ceux qui n'y voient jamais que du bleu ou ont toujours l'avis en rose - sur cette ''tradition récente''.
Le "Blue Monday"* est moins connu en France qu'en cette île triangulaire qu'on aborde par de blanches (d’où son nom** antique !) mais rugueuses falaises : et pour cause, c'est ici qu'il naquit, il y a une vingtaine d'années de cela. De là à dire qu'à vivre en ce pays bleu de brumes, il n'y a pas prime de risque mais risque de déprime...
Car il s'agit bien de cela : le deuxième (ou troisième) lundi de janvier serait le jour le plus déprimant de l'année. C'est même un psychologue - se basant sur une équation assez complexe à multiples paramètres - qui le dit.
Non seulement ça, mais un sombre volatile*** de mauvais augure - pas toujours, mais quand même - aurait remarqué, chez les Françaises et Français de tous horizons de clochers, une assez nette baisse de moral qui s’expliquerait par « l’opportunité de faire des achats importants » qui serait manifestement en notable recul : parallèlement, cette grise manie d’épargner se verrait alors « en très forte augmentation ».
Bon, mais ce n’est tout de même pas parce que c’est la saison du blanc qu’il faut persister à regarder ses chaussettes ou ses bas de laine... mais tant qu’à faire, si jamais vous en avez vraiment marre du bleu, une solution : pour changer, broyez du noir aux petits dés jaunets ! À défaut, une petite blagounette viendra, pour finir, tenter de vous faire sourire ; « T’Albion jour d’Alfred ! »
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*...ou "Jour du Blues"
** « Albion », d’après le latin « alba »
*** L'INSEE