Hier, le 1er était le dernier : en clair, le premier jour de mars était l'ultime pour déclarer - non pas sa flamme - mais ses femmes (ou plutôt certaines de leurs données salariales notamment), pour ne pas encourir, de l'administration, les flammes...
Il y avait donc péremption hier soir après minuit pour les entreprises qui n'avaient pas encore déclaré ce fameux "index de l'égalité". Comportant plusieurs - cinq - critères économiques précis et imparables, cet outil statistique est la jauge indiquant l'état de l'égalité hommes/femmes dans les entreprises de notre pays*.
"Ah booon ?" : Selon l'interjection souvent prêtée à Mme Roselyne Bachelot, on pourrait s'étonner qu'elle ne soit pas déjà réalisée, cette égalité, depuis le temps qu'on nous rebat les oreilles avec... Eh bien c'est justement pour cette raison qu'on en parle, de l'égalité (et de la parité), et qu'on la met en index : et il y a encore du travail dans le monde du travail !
Et qu'on se le dise : le gouvernement ayant, depuis 2022, mis au point un outil informatique permettant une déclaration simple et rapide, les entreprises "machistes" seront pointées de cet index qui se veut l'atout majeur pour dire "Pouce !" aux inégalités sexuées. Et seront pénalisées. Financièrement, s'il le faut !
Alors à vos coches, avant de remettre les compteurs à zéro !
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*Pour les entreprises de plus de 50 salariés.